POESIES

Le mal à l’âme …

Le mal à l’âme est un mal perfide

Qui prend la tête le corps et les entrailles

Il vous détruit si vous êtes fragile

Mais peut aussi vitaliser le cœur

C’est une triste histoire mésentente déclarée

D’un être qui ne sait plus vraiment où il en est

Et qui veut voir ailleurs un autre brin de vie

Pensant que le bonheur sera là lui aussi

Le mal à l’âme génère la colère

Il est sournois comme un diable tremblant

Les idées noires jouent un rôle pervers

La seule issue est d’être indifférent

L’indifférence est une belle manière

De relever la tête dans ce défi

Reste l’enfant qui lui ne peut rien faire

Qui restera le bonheur de la vie

Et les jours passeront ils se feront nouveaux

A nouveau brillera l’étoile d’une bergère

Tout rentrera dans l’ordre tout redeviendra beau

Cette faille de la vie n’était que passagère.

 Yvon CHALOYARD

L’oubli …

L’oubli est une longue étape

Vers des lendemains qui vous sourient

Il est des jours sans soleil

Des jours que la nuit a noircis

L’oubli ne peut être éphémère

Il efface et il gomme en partie

Il brise ou cache la misère

Et aide à reconstruire une autre vie

Refrain

L’oubli c’est comme un grand voyage

Vers un destin ou une destinée

Qui n’attend de son nouveau rivage

Ce que le temps aura pu effacer

L’amour n’est pas toujours facile

L’oubli que l’on n’a pas choisi

Rend les jours encore plus difficiles

Si l’on voit ce qui reste de cette vie

Il devient alors l’intermède

Et vous entraîne dans une partie

L’oubli c’est comme un épiphénomène

Qui stimule le cœur et offre une autre vie

Refrain

L’oubli c’est comme un grand voyage

Vers un destin ou une destinée

Qui n’attend de son nouveau rivage

Ce que le temps aura pu effacer

En plus non chanté

Mais il est un vrai remède

Contre ce qu’on appelle tristesse

Il stimule la tête et aide

A remettre le cœur en ivresse

 Yvon CHALOYARD

Te souviens tu ?

Te souviens tu encore de ces routes de France

Où nous roulions tranquilles, calmes et décontractés

Nous admirions alors ces beaux champs en mouvance

En écoutant la mer, celle de Charles TRENET…

C’était la belle époque des blés d’or qu’on chante

Là où les coquelicots s’en prenaient aux bleuets

Les abeilles butinaient avec cette insouciance

Faisant de leur amour un délice sucré*

On ne parlait pas encore des insecticides

De ces produits chimiques industrialisés

Nos rivières étaient certes des refuges à moustiques

Mais leur eau était claire… on pouvait s’y baigner

Refrain

Qu’a ton fait de tout ça, on a tout oublié

Avec les pompes à fric

Qui ont bien fonctionné

On a réglé des comptes

A coup de pesticides

La peste est arrivée elle s’est cancérisée

Yvon Chaloyard

On va faire du vide …

On va faire du vide

On va tout nettoyer

Vider les vieux placards

Les coins mal éclairés

On va faire du vide

Pour pouvoir respirer

Et faire du même coup

Table rase du passé

On va faire du vide

Fini d’accumuler

On va tout liquider

De la cave au grenier

Il fait penser parfois

A se remettre en cause

C’est la loi des années

Par la force des choses

Mais ce chemin faisant

Souvent on se rend compte

Qu’il n’est pas si facile

D’oublier les rencontres

Car un quelconque objet

Appelle des souvenirs

Et vouloir le jeter

C’est comme un peu mourir

Enlever de notre vue

Tout ce qui nous rappelle

Qu’à cette époque là

La vie était si belle

Ça serait comme un crime

De lez majesté

Une fuite en avant

Une insulte au passé

Jetons faisons du vide

Il faut tout nettoyer

Chaque chose à sa place

Dans cette sacrée société

Jetons faisons du tri

Il faut tout nettoyer

Remplir la déchetterie

La bas ils vont tout recycler

Alors laissons tomber

Cette résolution

De vouloir faire du vide

Avec un coup de torchon

Conservons du passé

Tout ce qui fut un jeu

Le regard est gratuit

Et peut nous rendre heureux

Acheter loe samedi

Pour jeter le lundi

Voilà pour l’habitude

Les déchets eux en rient

On n’voit pas à long terme ce que sera la vie

Alors restons plus cool

Et soyons réfléchis

Yvon Chaloyard

Le marchand de bicyclettes …

Le marchand de bicyclettes a baissé le lourd rideau

Ila fait sa place nette abandonnant ses beaux vélos

Il a mis la clef sous la porte, il est parti sans dire pourquoi

En laissant dans la vitrine, Mercier, Fonlupt et Libéria

Il était un peu bravache avec un brin de crapouillot

C’était le dernier d’la place pour réparer les vélos

Coup du sort il était né sur cette place Jules mercier

C’était là qu’il a tout quitté au mois d’août, un beau soir d’été

Il n’a jamais voulu vendre, son magasin tout écaillé

Ila préféré se rendre chez l’bon Dieu tout à côté

On ne pourra plus lui dire, j’ai un problème sur mon vélo

Et lui d’répondre sans sourire j’ai pas l’temps aujourd’hui il fait trop beau

Avec ses nonante balais on comprend qu’il ai laissé

Ses chaînes ses roues ses dérailleurs et même quelques VTT

Il a trouvé le bonheur au paradis des non héros

En laissant aux promoteurs son magasin et ses vélos.

 Yvon CHALOYARD

En parcourant la montagne

En parcourant la montagne, j’ai vu courir les chamois

J’ai ramassé la gentiane, ce n’était pas la première fois

J’ai admiré l’edelweiss, marguerite des sommets

Elle m’a mis le cœur en liesse, près d’elle on peut respirer

Refrain

Oh mes poumons revivent, oh je peux respirer

Oh ma tête part en vrille, oh mon cœur est dopé

La marmotte n’était pas dupe, elle s’est mise à siffler

Pour me dire va t’en vite, tu viens de me réveiller

Quant aux bouquetins des Cornettes ils n’ont même pas fait un bond

Oh je vais m’allonger, oh le soleil va briller

Oh je vais attaquer, oh la descente à côté

L’herbe était déjà verte, les fleurs sentaient bon le paradis

Je me suis trouvé meilleur, du coup je suis reparti

Le temps tournait à l’orage, mon sac à dos me pesait

Le retour était plus sage et j’ai rejoins la vallée

Oh je suis fatigué, oh j’ne peux plus grimper

Oh j’ai mal aux mollets, oh j’en ai plein les souliers

Qui a chanté la montagne, je crois qu’il s’appelle Ferrat

Il a dit qu’elle était belle, et cela beaucoup mieux que moi

Mais ma prétention s’arrête là où commence ma chanson

C’est une façon d’faire la fête, mettre en musique tous ces monts

Oh j’arrête d’élucubrer, oh fini de rêver

Oh j’me suis éclaté, oh c’est la démontagnée

 Yvon CHALOYARD

Ecran vierge …

Un écran tout blanc c’est comme l’hiver réjouissant

Canapé d’amour c’est beaucoup mieux et pour toujours

Tu me prends la main et je m’endors calme et câlin

Le film manqué c’est pour demain ou après demain

C’est une vraie soirée, où nous nous sommes aimés

Devant un écran, un écran vierge et déprimé

Grâce à l’écran blanc nous avons enfin découvert

Que l’amour était chaud et bon comme un grand hiver

Mais l’écran tout blanc avait vécu et il fallait

Le changer de suite pour un plasma, un LCD

La grande diagonale a perturbé nos relations

L’amour est parti au profit d’la télévision

Devant cet écran nous avons appris

Que le temps de l’amour était passé avec la nuit

Nous nous sommes assoupis devant la télé

Et nos rêves d’un soir se sont bêtement envolés

Un écran trop grand c’est comme l’hiver refroidissant

Canapé de rien, ça tue l’amour c’est beaucoup moins

Magnifique couleur qui blesse les yeux qui brise les cœurs

Le film est fini, la belle histoire d’amour aussi

A choisir

Magnifique couleur qui brise le cœur, les sentiments

Le film est fini et la triste histoire devient roman

 Yvon CHALOYARD

Hors du commun …

J’ai rencontré un homme, un homme hors du commun

Il se couchait très tard, s’levait tôt le matin

Il parcourait les routes, il grimpait au clocher

Jamais sans aucun doute, il n’était fatigué

Il aimait la bonne bouffe, il aimait le bon vin

Il adorait la fête … faite avec ses copains

Quand il était joyeux, il racontait sa vie

C’était un joyeux drille vous l’aviez bien compris

Refrain

C’était une locomotive … et qui allait bon train

Se distinguant des autres, c’était un homme hors du commun

Il aimait la justice, il respectait les lois

Si elles étaient injustes, il partait au combat

Personne ne l’arrêtait, pas même les magistrats

Il prenait son chapeau, c’était le grand branle bas

Il prit des coups dans l’dos, vous vous en doutez bien

Mais il se releva et suivit son chemin

Avant qu’il ne s’en aille rejoindre son destin

J’ai tenu à lui dire qu’c’était quelqu’un de bien

2ème refrain

Si cette chanson vous amuse retenez bien ceci

Cet homme secret que je vous livre, il s’appelait André CREPY

 Yvon CHALOYARD

L’amitié …

L’amitié est comme un arbre en fleurs

C’est le miroir d’une sincérité

Ça embaume ça respire le bonheur

Sur un parcours empreint de vérités

Refrain

Avoir un ami tout comme un frère

C’est une symphonie un opéra

Pouvoir lui dire ses joies et ses misères

C’est la magie qui ne s’explique pas

L’amitié ne ferme jamais la porte

Au fil des années on recueille ses fruits

Et grâce au ciel plus grande sera la force

Plus l’ami est ancien plus belle sera la vie

Refrain

L’amitié est une vraie richesse

Que les écus ne pourront séparer

Sur son chemin ne croit que la bonne herbe

La meilleure des graines séparée de l’ivraie

 Yvon CHALOYARD

La rose …

Le parfum de la rose a embaumé mon cœur

Ce court instant de pose m’a donné du bonheur

Grâce à ce moment là je me suis réveillé

Tout était dans la joie de l’avoir respiré

Je regarde une rose et je suis apaisé

Je respire ses senteurs me voilà transporté

Que ce soit mon regard ou mes yeux qui l’admirent

La rose m’offre toujours un délicieux plaisir

Par la force des choses la rose et ses épines

Ne sont jamais moroses elles écrivent la ligne

Comme la portée de musique la rose a enchanté

Tout ceux qui l’ont admiré qui l’ont chanté ou simplement aimé

La rose a ses épines la vie en a aussi

Le parfum de la rose est une poésie

La fleur et ses pétales sont une symphonie

Heureux celui qui accompagne ce concert de la vie

Qu’elle soit rose d’or ou bien rose d’argent

Son parfum sa parure subsistent avec le temps

Sa légende fit le jeu des amants de toujours

Sa beauté est symbole de tous les grands amours.

 Yvon CHALOYARD

Allez mon gars …

Refrain

Allez mon gars on va marcher en montagne

Allez mon gars on va grimper vers les sommets

Allez mon gars de la ville à la campagne

Allez mon gars on va courir dans la vallée

La semaine on respire l’oxyde de carbone

La ville nous envoie des tonnes de saletés

On a les poumons qui attrapent la castapiane

Heureusement qu’en haut on peut enfin respirer

On va découvrir les espaces qui restent encore

Histoire de sortir des cités trop polluées

Le rhume et la toux nous prennent à bras le corps

L’environnement durable commence à nous agacer

Les belles paroles de tous nos parlementaires

Ne tiennent pas la route des espaces sacrifiés

De droite ou de gauche ils ont l’feu au derrière

Et leurs belles promesses se sont toutes envolées

Avec Jean DIOT on se régale de ses histoires

Il connaît par cœur tous les sommets du Chablais

On refait le monde on chante’ Brassens en père peinard

Et quand on redescend le monde lui n’a pas changé

Allez mon gars on va marcher en montagne

Allez mon gars on va grimper vers les sommets

Allez mon gars de la ville à la campagne

Allez mon gars on va courir dans la vallée

 Yvon CHALOYARD

La trottinette …

on m’ a offert une trottinette

ça n’est pas bête ça n’est pas fou

depuis je double les bicyclettes

je suis à l’heure aux rendez vous

je ne me casse plus la tête

et je passe à peu près partout

pour stationner j’ai ma mallette

cette trottinette c’est un bon coup

REFRAIN

la trottinette me comble d’aise

je fais la nique à toutes les autos

quand je double y’a un malaise

ma trottinette c’est un …c’est un sacré cadeau

je roule un peu sur les trottoirs

sans jamais personne bousculer

les flics me regardent goguenards

c’est de la faute aux députés (ils n’avaient qu’à légiférer…

la trottinette c’est pas banal

n’a pas encore été taxée

ça n’durera pas foi d’animal

c’est le moment d’en profiter

AU REFRAIN 

tous les dimanches je vais à Rives

pour trottiner au bord de l’eau

certains pensent que je suis ivre

pas plus que l’bateau à Rimbaud

les mômes leurs rollers à roulettes

me tirent la bourre pour me doubler

j’fais confiance à ma trottinette

qui ne s’en laisse pas compter

REFRAIN DE FIN

la trottinette me comble d’aise

je fais la nique à tous ces rigolos

elle tient la route sans malaise

ma trottinette c’est un, c’est un sacré cadeau

ou 3ème couplet

insoucieux de mon équipage

me doublent les rollers à roulettes je reste sage c’est de mon âge

j’fais confiance à ma trottinette

Yvon Chaloyard   

Le rêve en blanc …

sur le grand lac j’ai vogué dans le vent

sous le ciel j’ai rêvé le rêve en blanc

les oiseaux volaient m’accompagnant

un monde meilleur se faisait au levant

les humains avaient compris la terre

généreux devenus tolérants

il n’y avait plus l’ombre d’une guerre

c’est l’amour qui était conquérant

refrain

mais ce n’était qu’un rêve en blanc

des pensées folles et éphémères

ça n’était qu’un rêve d’enfant

qui passait là avec le vent

le zéphir soufflait sous la fraîcheur

le silence me rendait plus serein

un grand calme envahissait mon cœur

le bonheur me tendait ses deux mains

sous le ciel pur je goutais la douceur

d’un long sommeil qui m’avait apaisé

à mon réveil apparu la laideur

d’une aurore aux rives tourmentées

refrain

mais ce n’était qu’un rêve en blanc

des pensées folles et éphémères

ça n’était qu’un rêve d’enfant

qui passait là avec le vent

 Yvon CHALOYARD 

NANA pas comme les autres…

 C’est une sacrée nana

Pas tout à fait comme les autres

Elle a du caractère

Et apostrophe les internautes

Elle pense qu’aujourd’hui

Ce sera moins bien que demain

Elle ne se pose pas de questions

Sur les problèmes et les soucis

Elle fait face avec aplomb

Et règle tous ses ennuis

Refrain

C’est une sacrée nana

Qui ne s’embête pas avec les petits soucis

Elle prend à bras le corps

Toutes les bonnes choses de la vie

Le week-end elle assure

Et au poker elle donne le ton

Elle joue Ex-calibur

En faisant la pige aux garçons

Avec sa robe de lin

Et son sympathique décolleté

Elle en agace sûrement plus d’un

Empreints de mauvaises pensées

Elle se moque de tout ça

Quand elle en a envie elle saute le pas !

Il lui manque l’amour

Elle le veut qu’avec un grand A

Mais dans son long parcours

Elle ne trouve que des renégats

Certes elle est difficile

Mais que voulez-vous elle a le profil

Et elle ne veut pas s’encombrer

D’un amour plutôt frelaté

Elle espère avec le temps

Trouver son prince charmant

Dernier refrain

si vous voulez savoir

elle se prénomme Cynthia

une fille sans histoire

qui jette tout ce qui ne lui convient pas

 Yvon Chaloyard

Bouboul le petit hérisson …

refrain

c’est bouboul le petit hérisson

qui s’met en boule

mais qui n’est pas méchant

il ne bouge plus il est même marrant

c’est bouboul le p’tit hérisson blanc

bouboul le gentil hérisson

était perdu dans la circulation

sur la route qui mène à Thonon

pour un peu il passait sous un camion

heureusement sont arrivés à temps

trois sympathiques charmants petits enfants

ils ont ramassé le hérisson

tout en boule avec ses piquants blancs

refrain

c’est bouboul le p’tit hérisson blanc

qui s’met en boule

mais qui n’est pas méchant

il ne bouge plus il est même marrant

c’est bouboul le p’tit hérisson blanc

au jardin bouboul n’a pas bougé

il a attendu de récupérer

dès que le danger était passé

sacré fripon bouboul il s’est sauvé

gentil bouboul petit hérisson

t’aurais dû rester près de la maison

t’avais pour toit le grand jardin

et pour copains trois petits coquins

refrain

c’est bouboul le p’tit hérisson blanc

qui s’met en boule

mais qui n’est pas méchant

il ne bouge plus il êst même marrant

c’est bouboul le p’tit hérisson blanc

Yvon Chaloyard

Pas cool le petit frère…

c’est pas cool les p’tits frères qu’font des bêtises

parce que tu passes une journée qui défrise

la mamie avait promis des pokémones

mais mon frère s’est fait un traumatisme énorme

Pas cool le petit frère…Pas cool le petit frère…

il a fallu attendre pour jouer

à 5 heures et demi il est enfin arrivé

trop tard pour aller faire du roller

il nous a fichu l’après midi par terre

Pas cool le petit frère…Pas cool le petit frère…

pour les cartes pokémones il était trop tard

Elliot mon petit frère avait le teint blafard

le bras en écharpe il avait appris

qu’il faut écouter ce que dit sa mamie

la morale de cette histoire c’est que la prochaine fois

il évitera de faire n’importe quoi

 Yvon CHALOYARD

Après la pluie le beau temps

Il pleut et il fait soleil

Ça va faire un arc en ciel

Y a de la bise et du vent

Ça va faire un ouragan

Gris et noirs sont les nuages

Il se prépare un orage

Le ciel sent la marmelade

Il va y avoir une tornade

Refrain

Rentrons vite à l’abri ce pour éviter la pluie

Enfilons nos k’ways pour ne pas se faire mouiller

Les animaux sont nerveux

Ils regardent vers les cieux (ou le ciel)

Et comme ils ne sont pas bêtes

Il va y avoir une tempête

Le petit chat a mauvais air

Il se gratte le derrière

Le temps n’est pas à la fête

J’entends déjà le tonnerre

Refrain

Rentrons vite à l’abri ce pour éviter la pluie

Enfilons nos k’ways pour ne pas se faire mouiller

Le vent souffle énormément

Les feuilles font des pirouettes

Les éclairs brillent en dansant

Ça n’est vraiment pas marrant

Demain revient le soleil

Ça c’est une vraie merveille

Enfin ça sera l’beau temps

C’est ce que chantent les enfants

Refrain final

Après la pluie le beau temps profite de ce moment

Le soleil nous réjouit c’est le sourire de la vie

Yvon Chaloyard

Au centre de la terre …

la petite grenouille elle a décidé

de quitter sa marre qui est trop polluée

elle va allez voir au centre de la terre

s’il y a un étang où il y a mieux à faire

la petite tortue elle a décidé

de quitter sa plage qui est trop mazoutée

elle va aller voir au centre de la terre

s’il y a un océan où on peut mieux manger

refrain

oui mais pour se rendre au centre de la terre

il n’existe pas d’avion, ou de métro

c’est une utopie un rêve une chimère

on ne peut même pas y aller en vélo

le petit lapin il a décidé

de quitter la forêt où il est trop chassé

il va aller voir au centre de la terre

s’il y a des chasseurs qui sont fatigués

le petit oiseau il a décidé

de quitter ses grands arbres trop souvent saccagés

il va aller voir au centre de la terre

s’il y a de la place pour pouvoir s’envoler

quant au grand chamois qui coure sur les rochers

il va les rejoindre et quitter ses sommets

au centre de la terre il espère trouver

de grands espaces verts sans aucun braconnier

refrain

oui mais pour se rendre au centre de la terre

il n’existe pas d’avion, ou de métro

c’est une utopie un rêve une chimère

on ne peut même pas y aller en vélo

présidents ministres tous rois de cette terre

vous qui gouvernez c’en est vraiment trop

assainissez nos champs dépolluez nos mers

afin que reviennent tous les animaux

Dans mon vieux cahier … 

Dans mon vieux cahier j’ai retrouvé

Des adresses d’un temps presque oublié

Les pages portaient les traces du passé

Avec la mémoire de l’encrier, dans mon vieux cahier

Dans ce beau grimoire il y avait

De belles histoires toutes éclairées

Les sentiments forts de mes amis

Qui déjà avaient quitté la vie,dans mon vieux cahier

Dans mon vieux cahier c’était du soleil,

De la chaleur et des merveilles

Mais voilà le temps avait passé

On ne peut être et avoir été, dans mon vieux cahier

Sur la couverture était marqué

En écriture de pleins et de déliés

« Il faut écrire sa mémoire avant de l’avoir perdue… »

En prenant le temps d’inscrire ce qui fut, dans mon vieux cahier

Mais celle-ci faillit à toutes ses vertus

Tel un miroir rayé qui ne réfléchit plus

Dans mon vieux cahier aux pages fripées

Il n’y avait plus qu’un seul reflet, dans mon vieux cahier

Dans mon vieux cahier, c’était un rêve

Qui m’avait transporté

Je l’ai refermé

Et suis revenu à la réalité

 Yvon CHALOYARD

Deux petits seins …

Deux petits seins qui sautent sur la chaussée

Et qui ne sont nullement décontenancés

Deux petits seins s’envolent sur le trottoir

Et attirent forcément tous les regards

Le regard des hommes cela va de soi

Les femmes ne voient rien elles ne regardent pas

La sensualité se dégage à tout va

Et là évidemment les dames n’aiment pas

Refrain

Deux petits seins bénis

Sont passés par ici

Deux petits seins sans loi

Repasseront par là

Elles préfèrent ces dames qui marchent dans la rue

Ignorer le fait qu’elles aient trop d’attributs

Trop c’est lourd à porter, peu ç n’est pas assez

Il faut la juste taille pour qu’ils soient admirés

Cette histoire comporte une morale

Qui décrie sans nul doute la chronique locale

Mieux vaut deux petits seins qui laissent tout supposer

Qu’un décolleté coquin qui en cache la moitié

Refrain

Deux petits seins bénis

Sont passés par ici

Deux petits seins sans loi

Repasseront par là

 Yvon CHALOYARD

Mamie papy…

refrain

mamie papy on vous aime beaucoup

même si chez vous on fait souvent les fous

mamie papy on est très turbulents

on saute on court mais on n’est pas méchant

c’est la chanson des p’tits enfants

qui sont souvent très turbulents

ils sont un peu des enfants rois

mais ils ont un cœur … un cœur gros comme ça

l’éducation a bien changé

de notre temps on mettait hé … la fessée

aujourd’hui faut s’adapter

c’est bien plus simple on leur met hé … la télé

refrain

mamie papy on vous aime beaucoup

même si chez vous on fait souvent les fous

mamie papy on est très turbulents

on saute on court mais on n’est pas méchant

à six ans on sait déjà compter

écrire et lire et même bien chanter

on vous apprend ce qu’est l’informatique

l’ordinateur, la souris et tous ces clics

mamie nous fait d’la confiture

elle est vraiment délicieuse,ça on vous l’assure

elle fit d’énormes tartines

mais c’est vrai qu’elle s’appelle mamie Martine !

Refrain

mamie papy on vous aime beaucoup

même si chez vous on fait souvent les fous

mamie papy on est très turbulents

on saute on court mais on n’est pas méchant

 Yvon CHALOYARD

Ecran vierge …

Un écran tout blanc c’est comme l’hiver réjouissant

Canapé d’amour c’est beaucoup mieux et pour toujours

Tu me prends la main et je m’endors calme et câlin

Le film manqué c’est pour demain ou après demain

C’est une vraie soirée, où nous nous sommes aimés

Devant un écran, un écran vierge et déprimé

Grâce à l’écran blanc nous avons enfin découvert

Que l’amour était chaud et bon comme un grand hiver

Mais l’écran tout blanc avait vécu et il fallait

Le changer de suite pour un plasma, un LCD

La grande diagonale a perturbé nos relations

L’amour est parti au profit d’la télévision

Devant cet écran nous avons appris

Que le temps de l’amour était passé avec la nuit

Nous nous sommes assoupis devant la télé

Et nos rêves d’un soir se sont bêtement envolés

Un écran trop grand c’est comme l’hiver refroidissant

Canapé de rien, ça tue l’amour c’est beaucoup moins

Magnifique couleur qui blesse les yeux qui brise les cœurs

Le film est fini, la belle histoire d’amour aussi

A choisir

Magnifique couleur qui brise le cœur, les sentiments

Le film est fini et la triste histoire devient roman

 Yvon CHALOYARD